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UN MONDE D'AVANCE - SECTION LEON BLUM
7 novembre 2008

BENOIT HAMON : "PAS DE CONTRAT AVEC LE MODEM"

Le député européen, représentant l'aile gauche du parti, s'est félicité du score obtenu par sa motion, autour de 19 %, bien au-delà des pronostics. "C'est une très bonne nouvelle. C'est la marque d'une volonté de changement, la volonté des militants socialistes de réorienter la message et la parole des socialistes vers une gauche plus décomplexée, plus résolue". (...) "La grande victoire" réside dans "le fait que le débat du congrès s'est organisé autour de nos analyses et de nos solutions". "Cela nous donne une grande crédibilité et une grande légitimité à diriger ce parti", a estimé M. Hamon, qui s'est dit "absolument" candidat à la succession de François Hollande.

Réagissant plus tard au fait que la motion de Ségolène Royal soit arrivée en tête, et alors que l'ancienne candidate à la présidentielle prône l'ouverture au centre, il a rejeté tout rapprochement avec François Bayrou. "Notre ligne est claire, nous ne voulons pas de contrat de gouvernement avec le MoDem", a-t-il déclaré sur i-Télé. "Il faudra qu'elle [Ségolène Royal] clarifie cette question-là", a-t-il ajouté, appelant à "réancrer le Parti socialiste à gauche". Il a toutefois ajouté qu'il avait l'intention de "dialoguer, de parler" avec les représentants des autres motions, Ségolène Royal, Martine Aubry, et Bertrand Delanoë. "On a une semaine pour clarifier les points qui ont fait débat et ont amené les socialistes à se séparer entre quatre grandes motions", a-t-il dit.

Proche de Benoît Hamon, Henri Emmanuelli a voulu relativiser la performance de la motion de Ségolène Royal : "On peut faire deux lectures : on peut dire : elle est en tête, ou bien on peut dire : elle a perdu la moitié des voix depuis la désignation à la présidentielle", a déclaré le député des Landes sur France Info faisant référence aux plus de 60 % obtenu par Mme Royal lors de la primaire socialiste il y a deux ans. "Je n'ai jamais vu un candidat à la présidence de la République faire moins de 30 % au congrès suivant", a-t-il insisté.

Source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters, 7 novembre 2008, 11h52

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